CP/RES. 978 (1777/10)
SITUATION DANS LA ZONE LIMITROPHE DU COSTA RICA ET DU NICARAGUA
(Adoptée à la séance tenue le 12 novembre 2010)
LE CONSEIL PERMANENT DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS,
RAPPELANT le ferme engagement du Costa Rica et du Nicaragua en
faveur de la paix dans la région,
RECONNAISSANT la nécessité de créer des mesures d’encouragement de
la confiance qui favorisent les négociations bilatérales pour
surmonter les divergences,
AYANT ENTENDU ET ANALYSÉ le rapport du Secrétaire général sur le
déroulement et les résultats de sa visite au Costa Rica et au
Nicaragua en ce qui concerne la situation dans la zone limitrophe
des deux pays (CP/doc.4521/10),
AYANT ENTENDU les déclarations des représentants du Costa Rica et du
Nicaragua et reconnaissant leur disposition au dialogue,
DÉCIDE:
1. D’accueillir et de faire siennes les recommandations du
Secrétaire général contenues dans le document intitulé « Rapport du
Secrétaire général de l’OEA sur sa visite au Costa Rica et au
Nicaragua » (CP/doc.4521/10), présenté le 9 novembre 2010, afin que
les gouvernements du Costa Rica et du Nicaragua adoptent les
décisions qui y sont proposées, à savoir:
• Tenir la Huitième Réunion de la Commission binationale pour
aborder d’urgence les aspects du programme bilatéral dans les plus
brefs délais, au plus tard à la date originellement arrêtée, avec le
support de l’OEA.
• Reprendre immédiatement les conversations au sujet des aspects
liés à la délimitation des frontières effectuée à ce jour,
conformément aux traités et jugements d’arbitration.
• En vue de favoriser un climat propice au dialogue entre les deux
nations, éviter la présence de forces armées ou de sécurité dans la
zone où une telle présence pourrait créer des tensions.
• Charger les autorités pertinentes de réviser et de renforcer les
mécanismes de coopération entre les deux nations en vue de prévenir,
de contrôler et d’affronter le trafic des drogues, la criminalité
organisée et le trafic des armes dans la zone frontalière.
2. D’inviter les parties à lancer les processus visés au paragraphe
précédent, de manière simultanée et sans plus attendre.
3. De demander au Secrétaire général de continuer d’employer ses
bons offices afin de faciliter le dialogue entre les parties et de
tenir le Conseil permanent informé sur cette question.